La transition aux séances hybrides a provoqué économies et réductions d’émissions de GES au Parlement, selon un rapport novateur du Directeur parlementaire du budget

Ottawa, le 25 février 2021 – Aujourd’hui le Directeur parlementaire du budget (DPB) a publié un rapport sur les économies et la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) occasionnées par la mise en place d’un système parlementaire hybride en raison de la pandémie de la COVID-19.

Parmi ses conclusions clés, le rapport estime que la participation en personne limitée et la participation virtuelle ont mené à des économies nettes annuelles de 6 181 000 $ pour les deux chambres du Parlement, dues en grande partie à la réduction des coûts de vols et au maintien des parlementaires dans leurs communautés. Malgré les coûts importants de mise en place, ceux-ci ont été récupérés après seulement 2,8 mois d’économies.

C’est la première fois que le DPB évalue l’empreinte climatique du Parlement. Cette première analyse conclut que le nombre de vols réduit entre les circonscriptions et Ottawa provoqueraient une réduction annuelle approximative en émissions de GES de 2 972 tonnes d’équivalent CO2, soit une réduction équivalente à l’élimination de 1,5 voitures en circulation chaque année par parlementaire. Le rapport offre des données conservatrices qui ne prennent pas compte des vols nolisés pour des parlementaires et des concepts tel que les émissions de GES des vols dans la stratosphère qui doublerait effectivement les émissions de GES.

La sénatrice indépendante Rosa Galvez (Québec – Bedford) a fait la demande afin d’évaluer les allégations de ceux qui s’opposent au système hybride permettant le maintien d’une démocratie fonctionnelle pendant la pandémie dans le respect de la santé publique partiellement sur la base de l’augmentation des coûts.

Le rapport du DPB confirme que le système parlementaire hybride est moins cher, plus efficace et plus respectueux du climat. Quoiqu’il ne soit pas inclus dans le rapport, des séances entièrement virtuelles provoqueraient des économies et des réductions d’émissions de GES encore plus grandes. Les coûts initiaux d’investissement technologique ont été effectués et le Parlement ferait bon usage de ses dépenses en s’adaptant aux réalités du 21e siècle.

Citation

Les opposants d’un système parlementaire virtuel ou hybride se sont prononcé fortement contre les coûts associés à la mise en place et la durabilité d’un tel modèle, mais ce rapport met fin au débat sur cet enjeu. La Chambre des communes et le Sénat ont introduit une nouvelle manière de remplir leurs responsabilités démocratiques qui accorde plus de flexibilité et d’opportunités. Ce système permet aux parlementaires de garder un pied fermement sur terre au sein de leurs circonscriptions et de demeurer plus près de leurs communautés sans se perdre dans la bulle d’Ottawa.

– Sénatrice Rosa Galvez

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Pour plus d’information veuillez contacter :

Karine Péloffy | Conseillère aux affaires parlementaires | Bureau de la sénatrice Rosa Galvez
613-943-0230 | Karine.Peloffy@sen.parl.gc.ca

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